Dorothy Allison fait partie à notre sens de la sainte-trinité lesbienne qu’il faut absolument avoir lue dans une vie, avec Minnie Bruce Pratt et Amber Hollibaugh (pas encore traduites en français). « Trash » revient sur ses années étudiantes, ses premières copines et le désir lesbien collant et insatiable, et encore et toujours, sa relation avec sa famille, ancrée dans le Sud profond et prolétaire des Etats-Unis. Textes de jeunesse, écrits avant « Peau » (son autre recueil également traduit dans la collection Sorcières chez Cambourakis), comme tous les premières oeuvres, ils sont pour nous encore plus révélateurs des obsessions et du style de leur autrice. C’est cru, c’est savoureux (autant pour le sexe que pour la cuisine sudiste).
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